› Rugby : Villeréal 20 - Saint-Junien 20
Malgré ses Yoboué (N° 1) 1,90 m pour 110 kg ; Lefaucheur (N°3) 1,88 pour 139 kg ; Wintreberg (N° 4) 1,92 pour 110 kg et le reste à l'avenant, àla demi-heure les garçons de David Bory n'avaient toujours pas marqué. Le pack de poche villeréalais faisait des misères à son homologue.
L'énervement gagnait. Et quand le directeur de jeu négligea un en-avant énorme à l'origine du premier essai limousin, la bronca fut indescriptible. Trois minutes plus tard, c'était la générale évoquée précédemment. A la reprise, Saint-Junien se mit à dérouler et on se prit à craindre le pire pour Barou et ses copains.
A force de remuer du gros, l'énergie commençait à décroître. La vigilance à se relâcher. Ce fut d'abord une pénalité concédée. Puis, en deux minutes, 2 essais en forme de courant d'air. Allait-on revivre l'échec de Bergerac où les Jaune et Bleu manquèrent de fuel à l'heure jeu ?
Et bien non, ce coup-ci, les Chenu, Dastic, Barou, Delorme allumèrent la postcombustion. Et le banc se mit à l'unisson. On entendit Laplagne rugir de plaisir au spectacle des cocottes villeréalaises mettre les gros de Saint-Junien à la torture. Par trois fois le paquet villeréalais franchit la ligne - et l'onregrettera que M. Ricard ait privé Rossi d'un essai pourtant limpide !
Menés 20 à 3, les garçons de Bargues et Estrada, au terme d'une marche forcée aussi fantastique qu'infernale, allaient contraindre leur adversaire au partage. Et dans cette héroïque performance, le pied de l'excellent Damien Boursinhac fut à chaque fois au rendez-vous. Bravo !
Les réactions :
Bruno Marchès : « impressionné par l'ardeur au combat » :
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Dominique Bargues : « Le travail commence à payer » :
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Michel Estrada : « La prime au courage» :
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